En 1956, le socialiste Guy Mollet a dit: "Si nous sommes élus, en aucun cas le contingent ne partira en Algérie" |
Deux mois plus tard, Guy Mollet était nommé Président du Conseil, et le contingent partait en Algérie. |
Et elles marchent encore mieux avec les présumés instruits, cultivés, diplômés, cadres de haut niveau qui se proménent en cravate et serviette pleine de papiers, et se prennent pour des élites intellectuelles. La preuve? Cela s'est reproduit en Irak et en Serbie. Les "démocrates" ont bombardé, détruit, saccagé, ruiné et tout le monde a approuvé. Pourquoi? Parce qu'il a suffi d'expliquer que c'était au nom des "droits de l' homme". Ils bombardent au "nom des droits de l'homme" et tout le monde approuve ! On croît rêver ! |
Vous voulez bombarder en toute sécurité? Il vous suffit de montrer une image d'un enfant qui dit: "Ils ont tué mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs, et ils m'ont crevé les yeux!" Même si tout le monde peut voir qu'il n'a pas les yeux crevés, ça marchera quand même et ils pourront bombarder tant qu'ils voudront, puisque ce sera au nom des DROITS DE L'HOMME ! Sachant que tous les plus grands crimes de l'histoire ont toujours été commis au nom des "droits de l'homme" ou de ce qui était présenté à l'époque comme tel. |
Ceux qui vociféraient en 1968 contre la présence d'églises dans lesquelles plus personne n'allait et de prêtres que plus personne n'écoutait auront demain sur leur sol des milliers de mosquées pleines et subiront la loi des imams.
Ceux qui hurlaient en 1968 pour réclamer "des droits pour la femme" ne disent rien quand ils voient des filles en tchador dans la rue. Et ils en verront de plus en plus. Et peut-être même leur propre fille. Ceux qui réclamaient la laïcité en France et la justice en Iran ont mis les mollahs au pouvoir dans ce pays, mais ils ne se sentent nullement responsables du million de morts que la guerre Iran-Irak qui en a découlé a coûté. |
Ceux qui se plaignent aujourd'hui de l'insécurité sont les mêmes que ceux qui braillaient en 1968 "Il est interdit d'interdire"
Mais à l'époque ils étaient jeunes, vigoureux et débrouillards, ils ne pensaient pas qu'un jour ils seraient vieux et sans défense. Ils ne pensaient pas qu'ils pourraient se trouver un jour à la place de ceux qu'ils vomissaient de leur haine, et que la haine qu' ils ont enseignée à une génération entière pourrait se retourner un jour contre eux-mêmes. C'est ce qu'on appelle "marcher avec une lanterne dans le dos" |